La MSI est une médaille d’honneur singulière. En effet, si dès le départ elle est clairement contingentée en deux promotions (janvier et juillet), son fonctionnement dépasse largement le cadre strict des médailles d’honneur. Tout d’abord, elle n’est pas assujettie au délai de carence de deux ans. Vous savez, ce fameux délai qui empêche de prétendre à une autre médaille d’honneur, moins de deux ans après en avoir reçu une première. Ce délai n’est, certes, pas exclusif de la MSI, mais une marque forte des médailles d’honneur.
Ensuite, son port dépasse le cadre habituel des médailles d’honneur. Le texte dit : « les différents échelons sont portés simultanément ». Si cette phrase est ambiguë, le port des différentes MSI en dixmude (rubans) se rapproche plus de la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement que des médailles d’honneur habituelles. Un prochain article évoquera le port des MSI.
Enfin, très rapidement, sont apparues des agrafes commémoratives (40e anniversaire du GIPN, attentats du 13 novembre 2015, feux de forêts 2017, etc.). Bénéficiant d’un contingent spécial ou d’une augmentation du contingent initial annuel, ces agrafes donnent un authentique goût de médaille commémorative, sans toutefois être totalement le cas puisque tous ceux qui participent à une opération visée par une agrafe ne l’obtiennent pas systématiquement.
Pour autant, ces derniers mois ont vu arriver pléthore d’agrafes, particulièrement depuis la crise des gilets jaunes…