Ordre de la Libération

Durant l’occupation de la France le général de Gaulle estima qu’il n’avait pas le droit de décerner la Légion d’honneur.
Il créa donc, 16 novembre 1940 à Brazzaville, l’ordre de la Libération. Il en fut le seul et unique grand maître, et un seul grade fut octroyé : celui de compagnon de la Libération.

Cette prestigieuse médaille, qui, dans l’ordre protocolaire, suit la Légion d’honneur, a été attribuée à 1 061 membres seulement – dont 235 à titre posthume -, parmi lesquels figurent 5 femmes, 5 villes martyres et 19 unités combattantes.

Différents rubans

Croix de la Libération 1er modèle de ruban Croix de la Libération 2ème modèle de ruban

Les couleurs du ruban ont été choisies de façon symbolique : le noir, exprimant le deuil de la France opprimée par les envahisseurs, le vert, exprimant l’espérance de la Patrie.

Il y eut deux modèles de ruban, le premier, à bandes noires placées en diagonale, à l’anglaise, fut décerné jusqu’en août-septembre 1942. Il fut remplacé ensuite par le ruban définitif à bandes verticales.

Revers et devise

Sa forme en croix de Lorraine porte la devise Patriam
Servando Victoriam Tulit (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire »). 

Les premières croix furent fabriquées par la maison John Pinches à Londres. Depuis la libération, leur réalisation est assurée par la Monnaie de Paris.

Il est prévu que le dernier compagnon détenteur soit enterré au mont Valérien, dans le second cercueil vide du mémorial.