Les grands ordres nationaux

Ordre National de la Légion d’honneur

Le 19 mai 1802, le général Napoléon Bonaparte, Premier Consul, créé une « Légion d’honneur », divisée en cohortes inscrites sur le territoire français en s’inspirant du modèle romain. Avec originalité il souhaite ainsi récompenser les services et « les vertus » non seulement des militaires mais aussi des civils. Avec son ruban rouge (comme l’ordre de Saint-Louis) et son étoile, la Légion d’honneur va survivre à tous les changements de régime et devenir un Ordre mondialement reconnu et pris en modèle.

Ordre de la Libération

Cet « Ordre de Chevalerie des temps modernes » créé par le général de Gaulle en novembre 1940 et inspiré de l’Ordre de Saint-Michel, était destiné à récompenser « les personnes ou les collectivités militaires et civiles » qui s’étaient « signalées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire ». La Croix de la Libération ne fut décernée qu’à 1 061 reprises dont 238 à titre posthume. En effet l’attribution de cet ordre pis fin 6 mois après la capitulation de l’Allemagne (23 janvier 1946). L’insigne de l’Ordre à la particularité de pouvoir être porté, dans certaines circonstances, par les descendants des Compagnons de la Libération (côté droit).

Ordre National du Mérite

Deuxième Ordre national après celui de la Légion d’honneur, l’Ordre National du Mérite (ONM) est aussi le plus jeune Ordre français et le second Ordre de Chevalerie (avec l’Ordre de la Libération) a avoir été créé par le général de Gaulle.
Institué par un décret de décembre 1963, l’ONM est destiné à récompenser les « mérites distingués » civils et militaires, tandis que l’ordre de la Légion d’honneur récompense, lui, les « mérites éminents ». L’Ordre National du Mérite visait à revaloriser la Légion d’honneur et s’ouvre ainsi à des classes d’âge plus jeunes. Enfin, sa création régla le problème de la profusion des ordres ministériels et outre-mer.